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Dr. Ian Bradbury
Nous sommes heureux de vous présenter Dr. Ian Bradbury, membre de notre Comité Consultatif Scientifique
Nous sommes heureux de vous présenter Dr. Ian Bradbury, membre du Comité consultatif scientifique.
Bradbury a grandi à Dunville, à Terre-Neuve, une communauté où bon nombre de ses amis et leurs familles étaient des pêcheurs commerciaux. Il a commencé à suivre des cours à l’Université Memorial peu de temps après l’effondrement de la pêche à la morue, qui avait donné lieu à beaucoup de recherche active sur la survie de la morue et les conditions océanographiques.
« Je pense que mon intérêt pour la pêche et la biologie s’est surtout développé pendant mes études de baccalauréat à Memorial, souligne M. Bradbury. Cet événement m’a vraiment incité à continuer d’étudier la structure spatiale et la connectivité et les mouvements des poissons, ce qui m’a amené ensuite à la génétique et la génomique. »
Bradbury a obtenu une maîtrise de l’université Memorial et ensuite est allé à l’université Dalhousie où il a fait des études de doctorat en génétique des populations de poisson. Il a aussi travaillé sur l’éperlan arc-en-ciel dans l’ensemble du Canada atlantique. Il a été embauché par le MPO en 2010 comme chercheur scientifique et il y travaille depuis ce temps-là. Son travail actuel porte sur l’utilisation des outils génétiques et génomiques pour guider la conservation et la gestion des pêches.
« Je dirais que la moitié de mon temps est consacré au saumon atlantique – les enjeux de la pêche de stocks mélangés, par exemple, qui capture le saumon à West Greenland ou à Saint-Pierre et Miquelon ou au Labrador – et l’autre moitié de mon temps est consacré aux interactions aquacoles. Qu’advient-il des évadés lorsqu’ils quittent les cages? Se fécondent-ils avec le saumon sauvage? Qu’est-ce que cela signifie pour les populations sauvages? J’essaie de comprendre comment se portent les hybrides et ce que cela signifie pour le déclin et la stabilité de la population. »
Bradbury a été mis en contact avec la FCSA par des collègues du MPO et s’est joint au Comité consultatif scientifique, utilisant son expérience et son expertise pour évaluer les propositions. Certains projets qui ont particulièrement attiré son attention l’ont incité à essayer de trouver des moyens de mieux utiliser les bases de données existantes.
« J’aime beaucoup les données mécanistes, celles qui nous aident à comprendre les questions plus profondes, par exemple pourquoi nous avons moins de saumons, que nous n’avons pas vraiment pu étudier avec d’autres moyens. C’est une excellente occasion d’essayer d’examiner ces questions sous un nouvel angle, et de faire de réels progrès. »
En plus du soutien qui a facilité la recherche qui pourrait autrement être omise, M. Bradbury est aussi très fier de la façon dont le travail de la FCSA a habilité les groupes communautaires qui réalisent ces projets.
« Cela nous permet d’engager de nombreuses communautés et des groupes autochtones qui autrement n’auraient pas les ressources voulues pour réellement améliorer la situation des populations de saumon et des habitats, et ainsi de suite.
Pouvoir se concentrer sur la science et en même temps engager les groupes communautaires dans le processus, voilà une solution intéressante. C’est incroyablement puissant. »