Née à Fredericton et ayant grandi à St. Stephen, au Nouveau-Brunswick, Mme Heustis a passé une bonne partie de son enfance à s’adonner à des activités de plein air.
« Mon père pêchait, souligne-t-elle. Il avait pris l’habitude de nous emmener faire des sorties en plein air durant les fins de semaine. Ces excursions en plein air nous faisaient apprécier la nature et diverses activités récréatives. »
Son intérêt pour le monde naturel a créé une affinité avec les cours de sciences pendant ses années scolaires. Mme Huestis ne pas savait exactement ce qu’elle voulait faire, mais elle savait que ce serait dans le domaine des sciences.
« J’ai pensé que l’obtention d’un baccalauréat ès sciences serait un bon début », explique-t-elle.
Et c’est ce qu’elle a fait, c’est-à-dire obtenir un baccalauréat ès sciences de l’Université Saint-François Xavier, et ensuite une maîtrise ès sciences de l’Université du Nouveau-Brunswick en 2017. Elle a travaillé pendant un certain temps à titre de surveillante en laboratoire et sur le terrain au Complexe forestier Hugh John Flemming avant de se joindre à la Fondation pour la conservation du saumon atlantique comme coordonnatrice du programme de conservation du saumon atlantique en 2018.
« Lorsque j’ai commencé en 2018, j’étais chargée de la coordination du programme de financement en Nouvelle-Écosse, à Terre-Neuve et à l’Île-du-Prince-Édouard, mentionne-t-elle. Ce travail consistait à préparer la documentation pour les demandes de soutien financier, à aider les groupes pour leurs demandes de financement, à préparer les accords de financement à suivre avec nos objectifs du programme, à établir des mesures du rendement et ensuite à veiller à ce que ces mesures aient été respectées à la fin de l’année lorsqu’ils recevaient leur financement, et à recevoir les rapports finals. »
Mme Heustis dit qu’il s’agissait d’un rôle plutôt administratif, mais un rôle dont elle tirait beaucoup de satisfaction. Elle souligne qu’il était toujours agréable de constater l’excellent travail accompli par les différents groupes grâce au financement octroyé par la FCSA. Elle a apprécié un projet en particulier, un projet entrepris par l’entremise de l’Association de gestion des municipalités à Terre-Neuve.
« Cette association aide les municipalités de Terre-Neuve à intégrer la conservation du saumon dans leurs plans municipaux, explique Mme Heustis. Nous les avons financés à un niveau qui leur permettait d’avoir une grande influence positive sur la conservation du saumon à Terre-Neuve. La conservation du saumon est maintenant intégrée à quelques plans municipaux dans la province, ce qui se poursuivra à l’avenir. Ce que je trouve très intéressant – c’est que les municipalités ne savent pas nécessairement ce qui doit être fait pour la conservation du saumon. Cependant, elles peuvent consulter l’association qui possède toute l’expertise et elles peuvent procéder à la mise en œuvre des plans. »
Mme Heustis a récemment pris la charge du Comité consultatif scientifique et dit qu’elle a encore hâte de voir les projets qui découleront de ce programme. Les avantages que ces projets peuvent apporter à divers bassins versants et communautés la rendaient fière du travail de la FCSA.
« C’est vraiment un excellent modèle de financement, selon Mme Heustis. La FCSA bénéficie d’un financement permanent, ce qui lui permet d’octroyer des subventions, et cela se poursuivra aussi longtemps que la FCSA aura le fonds de fiducie. C’était intéressant de pouvoir aider année après année les groupes à poursuivre leurs travaux de conservation. J’ai vraiment aimé pouvoir aider de nombreuses personnes plutôt qu’une seule rivière ou un projet spécifique. La Fondation apporte une contribution financière à près de 60 projets par année. »
Mme Heustis habite à Fredericton avec son mari et leurs deux enfants et a récemment quitté ses fonctions à la Fondation pour accepter le poste de directrice générale de l’Association du bassin versant de la Nashwaak à Fredericton.