Profil d’une bénévole – Katharine Mott
février 2, 2016Nous sommes heureux de vous présenter Katharine Mott, membre du conseil d’administration.
Avant même d’apprendre son alphabète, Katharine accompagnait son père à la pêche à la mouche sur les rivières du nord du Nouveau-Brunswick et
de Gaspé. Elle a toujours été, dès le début, plus à l’aise sur les cours d’eau à pêcher le saumon que partout ailleurs.
« À cette époque, le saumon était abondant et nous faisions cuire notre prise », explique Mme Mott. Des années plus tard, lorsque le saumon s’est fait plus rare, on a encouragé la pêche avec remise à l’eau. Nous avons compris que c’était beaucoup plus satisfaisant de regarder le poisson s’en aller après son combat que de le tuer et de le manger. »
Mme Mott a commencé à s’intéresser aux plus grands enjeux de la conservation lorsqu’elle s’est jointe à l’Association du saumon de la Nouvelle-Écosse, dont elle a occupé la présidence plus tard.
« Comme membre de cette association, j’ai été invitée à faire partie du conseil de la Fédération du saumon de l’Atlantique, dont j’ai été vice-présidente pendant 15 ans. Plus près de ma province, en Nouvelle-Écosse, j’ai été plus tard présidente de la Cobequid Salmon Association. En participant à ces associations (et en pêchant sur le plus grand nombre de rivières possible), j’ai appris beaucoup sur le sort du saumon atlantique dans les cinq provinces. J’ai aussi rencontré de nombreuses personnes ayant les mêmes intérêts qui travaillaient pour aider le saumon à survivre. »
Avec un ami à Terre-Neuve, Mme Mott a construit un camp de pêche à la mouche au Labrador, le Rifflin’ Hitch.
« J’ai continué de participer à ses opérations pendant une courte durée, mais je me suis rendu compte que je préférais être sur l’eau que dans la cuisine! L’expérience m’a cependant mise en contact avec un groupe plus nombreux de pêcheurs de lieux lointains, dont bon nombre étaient en mesure de contribuer à l’amélioration de la situation du saumon atlantique de diverses façons. »
« À partir de ces expériences, la situation a évolué et j’ai commencé à participer aux activités de la FCSA. J’ai été invitée à siéger au premier Comité consultatif central et ensuite au conseil. La possibilité d’appuyer les groupes communautaires dans leurs efforts pour améliorer la situation du saumon est une expérience aussi gratifiante que celle de la remise à l’eau d’un poisson sauvage qui poursuivra son voyage de retour. Il est parfois facile de s’imaginer que personne ne connaît de problèmes aussi graves que ceux qui touchent nos rivières. La participation de la FCSA nous aide à nous renseigner davantage sur les similitudes auxquelles sont confrontés les poissons dans divers cours d’eau, ainsi que sur certaines différences uniques. Cela nous permet de nous familiariser avec les moyens d’atténuer les problèmes, et de faire du réseautage avec ceux qui peuvent participer à la recherche de solutions. Dans mon cas, je suis accrochée à la FCSA! »